La matrice en médecine fonctionnelle


Organiser les déséquilibres cliniques par fonction
et selon la physiologie

Cette matrice est l’un des trois outils proposés par l’IFM© (Institut de médecine fonctionnelle) afin d’organiser, lors de l’anamnèse, les symptômes de la personne selon 7 fonctions et de déterminer ainsi quelle fonction aura besoin de soutien en priorité.

  1. Assimilation
  2. Défense et réparation
  3. Energie
  4. Biotransformation et élimination
  5. Transport
  6. Communication
  7. Intégrité structurelle

Ce sont toutes les réactions biochimiques qui vont transformer ce qui rentre dans notre corps (air, eau, aliments) en éléments nutritifs pour nos cellules :

  • La respiration afin d’alimenter nos cellules en oxygène.
  • La digestion et l’absorption de notre nourriture afin de nourrir nos cellules en acides aminés, acides gras, glucose (dérivés des protéines, lipides et glucides alimentaires), vitamines, minéraux.
  • Toute perturbation du microbiote intestinal aura un impact sur la digestion et l’absorption des aliments.

Les symptômes qui peuvent indiquer une faiblesse de cette fonction sont par exemple :

  • Reflux gastro-oesophagien
  • Gaz, ballonnements
  • Transit trop rapide ou trop lent
  • Douleurs abdominales
  • Digestion lente
  • Intolérances alimentaires

Votre système immunitaire a pour tâche de vous protéger contre les ennemis de l’intérieur et de l’extérieur puis de faciliter la réparation cellulaire lorsque l’assaut inflammatoire sur l’envahisseur est terminé.

Quand il y a un déséquilibre, le résultat peut être un système immunitaire trop actif ou déprimé et une inflammation chronique.

Les manifestations peuvent être :

  • Infections chroniques
  • Allergies ou intolérances alimentaires
  • Maladies auto-immunes
  • Pathologies articulaires
  • Cancer

Le microbiote intestinal est aussi au cœur de ce système puisque 70-80% de l’immunité se trouve dans l’intestin.

Chaque cellule de votre corps a besoin de carburant pour effectuer des fonctions biologiques normales. Ce sont les mitochondries (elles sont des milliers par cellule sauf dans les cellules sanguines) qui fabriquent ce carburant, nommé ATP.

Le cœur et le cerveau par exemple ont des cellules qui contiennent beaucoup de mitochondries car ces cellules ont besoin de beaucoup d’énergie.

La digestion, la détoxification sont aussi des fonctions qui consomment beaucoup d’énergie.

Les mitochondries ont besoin de 45 micro-nutriments pour fonctionner optimalement et sont sensibles à l’inflammation (cf point 4).

Tous les facteurs concourant à des déficiences nutritionnelles (apports inadéquats, mauvaise digestion ou absorption, cf point 1) ou à des facteurs nuisant au fonctionnement mitochondrial (métaux lourds, xénobiotiques, cf point 2) auront un impact négatif sur cette fonction.

 

Les conséquences pouvant vous alerter sur une faiblesse de cette fonction peuvent être :

  • Fatigue
  • Douleurs musculaires
  • Maladies dégénératives

Se rapporte à la façon dont le corps traite les produits du métabolisme, les éléments toxiques, les médicaments et autres produits chimiques et élimine les déchets par l’urine, les selles et la sueur.

L’augmentation de la toxicité de notre environnement exige de plus en plus de travail de cette fonction de détoxification afin de diminuer notre « charge toxique globale ».

Certains xénobiotiques et neurotoxines auront un impact négatif sur nos hormones et neurotransmetteurs

Les symptômes qui peuvent indiquer une faiblesse de cette fonction sont par exemple :

  • Sensibilité aux expositions environnementales (comme les parfums)
  • Maladies du foie et du pancréas
  • Perturbations hormonales
  • Manifestations cutanées
  • Maux de tête
  • Fatigue
  • Esprit embrumé
  • Troubles de la mémoire
  • Douleurs musculaires

Regroupe le système cardio-vasculaire et le système lymphatique.

Les personnes présentant une faiblesse de cette fonction présenteront des signes tels que :

  • Hypertension artérielle
  • Maladies coronariennes
  • Oedèmes
  • AVC

Fait référence aux hormones, aux neurotransmetteurs et aux cytokines qui sont les messagers des systèmes endocrinien, nerveux et immunitaire.

Les déséquilibres hormonaux sont souvent liés à un dérèglement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien-thyroïdien-gonadique (HHSTG). En effet, les différents systèmes hormonaux sont liés les uns aux autres. On observe souvent un cortisol élevé en cas de stress (psychologique ou physiologique. Par exemple, une personne qui souffre aura de fait un cortisol élevé, la douleur chronique étant un stress à lui tout seul) ce qui pourra avoir un impact négatif sur la production d’hormones sexuelles.

Dans le cerveau, la disponibilité des neurotransmetteurs dépend, en partie, de la disponibilité des acides aminés nécessaires à leur fabrication et de systèmes enzymatiques performants pour leur synthèse et leur recyclage.

Les médiateurs inflammatoires appelés cytokines agissent comme des messagers à distance pour recruter différents acteurs du système immunitaire sur les sites nécessitant leur présence puis pour aider à calmer la réponse immunitaire après résolution (quand tout se passe bien).

De plus, ces trois systèmes sont eux-mêmes interconnectés : il est même fait référence au système neuro-endocrinien (système nerveux intégré au système endocrinien) et au système neuro-immunologique (système nerveux et ses intéractions avec le système immunitaire) .

 

Une faiblesse de cette fonction de communication peut se manifester au travers des signes suivants :

  • Insomnie
  • Cycle irrégulier ou douloureux
  • Perte de cheveux
  • Intolérance au froid
  • Prise de poids
  • Problèmes de libido

Les déséquilibres des neurotransmetteurs sont liés à un certain nombre de maladies neurologiques et psychiatriques, y compris la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la dépression, l’anxiété et la schizophrénie.

Désigne les membranes à l’intérieur et autour des cellules, les barrières physiologiques ainsi que la structure musculo-squelettique du corps.

Dans les intestins, c’est l’intégrité structurelle qui crée la barrière sélectivement perméable qui permet aux nutriments d’entrer dans la circulation sanguine tout en excluant les toxines et les pathogènes. Lorsque cette barrière intestinale est perturbée, le résultat est un «leaky gut», ou ce qui est plus correctement appelé «perméabilité intestinale accrue».

Dans le cerveau, il y a la barrière hémato-encéphalique, analogue à la barrière intestinale.

Des dysfonctionnements de cette intégrité structurelle peuvent se voir au travers des symptômes suivants :

  • Problèmes vertébraux
  • Problèmes articulaires
  • Arthrite
  • Conséquences d’un intestin perméable : allergies, inflammation hors de l’intestin
  • Conséquences d’une barrière hémato-encéphalique perturbée : neuro-inflammation

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