L’adolescence, un tsunami

neuro-hormono-immuno-émotionnel

Quels sont les 3 motifs de consultation les plus fréquents
en médecine fonctionnelle chez l’adolescent ?

Les 3 motifs de consultation les plus fréquents en médecine fonctionnelle chez l’adolescent, du moins dans ma pratique, sont :

L'acné

Les douleurs de règles

L'anxiété

L’adolescence, un tsunami neuro-hormono-immuno-émotionnel

Aux Etats-Unis, il existe même des pédiatres spécialisés dans l’adolescence, tellement cette période est si particulière, physiologiquement parlant.

 

  • Les changements hormonaux de l’adolescence sont un stress physiologique non négligeable.
  • Ils ne se nourrissent pas forcément bien (pas assez de fibres, d’antioxydants) et commencent à consommer alcool, tabac ou stupéfiants. Certains peuvent tomber dans des addictions, les hyperactifs étant davantage à risque par manque de dopamine.
  • Ils ne dorment pas toujours assez non plus, or un manque de sommeil a un impact sur leur immunité, irritabilité et capacités cognitives.
  • Manque d’exercice physique et pas assez de temps passé dehors dans la nature.
  • Par ailleurs, les besoins en nutriments sont augmentés en cette période de croissance.
  • Les changements hormonaux de l’adolescence sont un stress physiologique non négligeable.
  • Ils ne se nourrissent pas forcément bien (pas assez de fibres, d’antioxydants) et commencent à consommer alcool, tabac ou stupéfiants. Certains peuvent tomber dans des addictions, les hyperactifs étant davantage à risque par manque de dopamine.
  • Ils ne dorment pas toujours assez non plus, or un manque de sommeil a un impact sur leur immunité, irritabilité et capacités cognitives.
  • Manque d’exercice physique et pas assez de temps passé dehors dans la nature.
  • Par ailleurs, les besoins en nutriments sont augmentés en cette période de croissance.

La pilule, l’alcool, le sucre, les aliments raffinés, le stress ont un impact négatif sur le microbiote

Ils peuvent être :

  • Mal dans leur peau : acné, eczéma, psoriasis
  • Mal dans leur corps : problèmes de poids, douleurs de règles
  • Mal dans leur tête : addictions, TCA (troubles du comportement alimentaire), anxiété, perte de motivation, mauvais sommeil, TDAH, difficultés scolaires

Le manque de dopamine chez l'adolescent

Une carence fréquente

La procrastination de l’adolescent peut être liée à un déficit en dopamine, lui-même induit pas des déficiences en cofacteurs micronutritionnels comme le fer, le magnésium, le zinc, des vitamines du groupe B. L’oxygène participe aussi à la production de dopamine, d’où la nécessité de bouger.

Les signes d’un manque de dopamine peuvent être :

  • Fatigue excessive
  • Problèmes de concentration
  • Absence de motivation
  • Pas de projection dans le long ou moyen terme
  • Procrastination
  • Irritabilité
  • Troubles de la prise alimentaire
  • Envie sucrée tout au long de la journée
  • Surconsommation alimentaire
  • Besoin de substances excitantes : alcool, drogues
  • Troubles du sommeil
  • Impression d’avoir le cerveau qui ne s’arrête jamais
  • Réveil nocturne en listant les choses à faire le lendemain
  • Troubles de l’attention et hyperactivité

Nous travaillerons essentiellement avec des compléments de vitamines et minéraux car les changements alimentaires ne sont pas toujours bien acceptés par les adolescents, sur le microbiote et les liens :

  • intestin-peau
  • intestin-thyroïde (1) pour les problèmes de poids et de dépression
  • intestin-inflammation pour les douleurs de règles
  • intestin-cerveau pour anxiété (2), dépression (2), déficit de l’attention et hyperactivié (3), troubles compulsifs alimentaires (TCA) et consommation d’alcool (4)
  • microbiote-SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) (5)

Sans oublier la méthylation, étape nécessaire pour transformer la sérotonine en mélatonine, à considérer si problèmes de sommeil.

Également en cas d’hyperactivité (6).

Il existe un lien entre addictions (7) et méthylation selon certaines études.

Dans les problèmes hormonaux, on y pensera aussi, car sans une bonne méthylation, il n’y aura pas une bonne détoxication hépatique des œstrogènes : peuvent en découler tous les syndromes liés à une hyperœstrogénie relative (plus d’œstrogènes que de progestérone) comme le syndrome prémenstruel, l’endométriose, les kystes etc.


Références

  1. Nutrients. 2020 Jun 12;12(6):1769.doi: 10.3390/nu12061769. Thyroid-Gut-Axis: How Does the Microbiota Influence Thyroid Function?
  2. Microorganisms . 2021 Mar 31;9(4):723. doi: 10.3390/microorganisms9040723. The Microbiome-Gut-Brain Axis and Resilience to Developing Anxiety or Depression under Stress
  3. Gastroenterol Clin North Am. 2019 Sep;48(3):407-431.doi:10.1016/j.gtc.2019.05.001. Epub 2019 Jul 2. The Role of the Gut-Brain Axis in Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder
  4. Alcohol Alcohol. 2017 Jul 1;52(4):403-413. doi: 10.1093/alcalc/agx024. The Microbiota, the Gut and the Brain in Eating and Alcohol Use Disorders: A 'Ménage à Trois'?
  5. J Am Coll Nutr. 2020 May-Jun;39(4):371-382.doi: 10.1080/07315724.2019.1657515. Epub 2019 Sep 12. A New Approach to Polycystic Ovary Syndrome: The Gut Microbiota
  6. Transl Psychiatry . 2020 Nov 12;10(1):398. doi: 10.1038/s41398-020-01058-z. Association between DNA methylation and ADHD symptoms from birth to school age: a prospective meta-analysis
  7. Genes Brain Behav. 2014 Sep;13(7):618-25. doi: 10.1111/gbb.12147. Epub 2014 Jun 24. Catechol-O-methyltransferase gene methylation and substance use in adolescents: the TRAILS study
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